On me dit souvent que c'est vraiment difficile et que, eux, ne pourraient pas travailler dans ce milieu.
L'humain est capable du meilleur comme du pire. Je n'aime pas la foule, je n'aime pas l'effet de groupe mais j'aime l'être humain.
Lorsque l'humain est face à lui même, lorsqu'il est affaiblie, lorsqu'il est brut de pomme, entier, lui-même, sincère et sans filtre, L'humain est riche et le partage est fort.
Quand la vie se montre plus courte, injuste et douloureuse, elle se veut aussi plus intense, plus vraie, sans faux-semblant.
Dans un service de soins palliatifs, il y a un concentré de vie et de partage.
C'est comme un tube de lait concentré, un fruit de la passion, un bouquet de mimosas.
Ce partage, ce lien avec l'être humain, même s'il est imposé par la vie, même s'il naît d'une souffrance et se termine par une perte, pour moi, il est le bourgeon de ma propre vie.
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