Emmitouflée dans mes microbes grippaux, j'ai regardé le courage et l'insouciance (?) de ces hommes qui bravent la nature.
C'est tiré d'une histoire vraie. Beaucoup d'hommes et de femmes ont perdu la vie sur le plus haut sommet du monde.
Le film se termine sur une image d'un corps froid face à une vue splendide. Il s'est endormi à jamais. En chien de fusil.
J'ai été prise d'une angoisse profonde et je n'ai pas pu m'interdire de faire le lien avec mes patients.
Leur Everest à eux, mais pas préparé ni choisi.
Il faut une force incroyable et un mental d'acier pour combattre les éléments de la nature, tout comme la maladie grave.
Lorsqu'elle se déchaîne, l'homme est petit.
Elle est imprévisible, surprenante parfois vicieuse.
Elle se faufile malgré le béton armé des hommes, une marguerite entre deux pavés.
Elle est forte, intelligente, prend souvent le dessus et gagne, parfois.
Mais elle permet aussi de se recentrer, de vivre des choses vraies, de profiter des moments vivants.
La différence entre la nature et la maladie, c'est que la nature est belle.
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